Un message de Gaëlle Sager.
Lorsque j’ai eu connaissance de l’expédition, j’étais volontaire européenne pour le Parc Marin de Punta Campanella. Je n’ai pas hésité une seconde avant de m’engager dans l’aventure quand j’ai appris qu’Orianne et Léïta cherchaient une traductrice pour les aider dans leur mission de sondage auprès des populations, et qu’il y avait une petite place à bord pour moi, de Ponza à Naples !
Approcher, interroger et comprendre les passants. Touristes ou habitants, pêcheurs, anciens pêcheurs, commerçants, vacanciers, saisonniers … tous avaient un petit bout d’histoire à raconter. L’histoire de leur relation à ces terres méditerranéennes, des sentiments qu’ils éprouvent à leur égards, leur façon de les voir et de les vivre, et aussi, surtout, leur manière d’appréhender la Nature et sa protection, au fil du temps. Vaste (mais néanmoins fort passionnant) sujet d’étude ! J’en profite, au passage, pour envoyer un clin d’oeil aux amis-volontaires du Project MARE* qui nous ont aidés à Naples pour interroger une soixantaine de personnes. Grand merci !
Sur les petites îles, chacun était généralement d’accord sur la beauté des lieux : « è tutta bella! » affirmaient beaucoup en parlant de leur île, sans parvenir à conseiller un endroit particulier à connaître. Partout, et quasi-unanimement, un très fort sentiment de liaison à la mer Méditerranée. Beaucoup d’amertume dans la voix, en revanche, à l’évocation de la perte des petits métiers de la mer et de la pêche traditionnelle. L’économie principale est devenue celle du tourisme, faisant jongler les habitants entre des périodes d’activité intense en été, et des mois vides et creux « hors saison ».
Je souhaite remercier tout l’équipage de m’avoir accueillie, c’était chouette de voguer avec vous ! Au-delà de l’expérience enrichissante qu’a été ma mission, et du frisson (parfois cinglant) d’être sur l’eau, je retiendrai surtout des rencontres avec des professionnelles qui, en plus d’être consciencieuses, sont aussi de belles personnes …
Laisser un commentaire