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De petite île en petite île, avec Septentrion-Environnement

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De petite île en petite île, les fonds marins passés à la loupe.

Un article de Solène Basthard-Bogain.

 

« Caractériser » les fonds marins signifie dresser un portrait de l’état écologique d’un site à un instant donné pour rendre compte de ses spécificités.

Dans le cadre de SILLAGE, et faisant écho aux relevés naturalistes terrestres réalisés dans le cadre de l’Initiative PIM (Petites Îles de Méditerranée), Septentrion Environnement s’intéresse à la flore et à la faune sous-marine des petits fonds côtiers des petites îles du parcours. A l’issue de cette campagne portant sur les îles toscanes et pontines, une cartographie générale du contexte écologique des îles pourra ainsi être dressée.

Pour réaliser cette étude, Solène, biologiste marin embarquée, procède à des observations en palmes-masque-tuba sur chaque site approché : identification des espèces, comptages de poissons, qualification de l’habitat-support de vie (le biotope) et des espèces associées (la biocénose). La prospection se fait « en étages » depuis la surface jusqu’au fond. Les populations d’espèces sont étudiées et leurs « paramètres de vie » sont relevées (température, profondeur, exposition à la lumière, courant …).

Il faut aiguiser son regard, décrypter l’écologie du paysage, saisir la fugacité du jeune mérou, et percer du regard les enchevêtrements dans l’herbier et les algues touffues.

L’équipement en « palmes-masque-tuba » permet d’approcher au mieux les faibles profondeurs, fonds de calanques et petites criques sur lesquelles porte l’étude. En effet, c’est sur la bande côtière que se concentre une très forte diversité d’espèces sous-marines en lien avec la multiplicité des habitats qu’elle offre : des zones d’abris pour s’alimenter, se reproduire et grandir, au sein des herbiers de posidonie, de champs d’algues, d’infractuosités de toutes dimensions à obscurité variable, ou encore de surplombs rocailleux… Et c’est également sur cette même bande côtière que les pressions liées aux activités humaines sont les plus fortes.

Ainsi, entre richesse et fragilité, l’observation scientifique est fructueuse !

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