Un article de Leïta Tschanz.
Capraia est une île géographiquement isolée, dépendante du tourisme et du continent, où les habitants se sentent très proches de la nature et comprennent que c’est un atout pour eux. Cette île fait partie du Parc de l’archipel Toscan et les habitants sont sensibilisés à la présence de ce parc malgré l’absence d’agent. On constate, grâce aux sondages, que les habitants sont partagés entre la volonté de protéger et les contraintes que cela implique sur leurs activités et l’accès à certaines zones de l’île (impossibilité de pêcher, de nager et de se promener dans certaines zones). Capraia est aussi une île anciennement carcérale où les prisonniers travaillaient la terre. Il reste les vestiges de la prison, des systèmes agraires en terrasse et aussi des systèmes d’irrigation qui ne sont plus utilisés de nos jours.
L’île se découpe en trois parties : le port, le village plus en hauteur où se trouve habitations et commerces et le reste de l’île, inhabité, protégé où la nature foulée par quelques trekkeurs, suit son cours.
Le port, petite anse naturelle aménagée dans lequel se jette une rivière, abrite une activité de plaisance constituée de petites embarcations bois et plastique pour la pêche récréative, et plus accessoirement quelques voiliers. Une activité de pêche professionnelle occupe le quai central accueillant 5 bateaux en activité ; il s’agit essentiellement de petits métiers côtiers pratiquant les filets pour la langouste et pour la « soupe » (trémail), puis les palangres pour les poissons pélagiques et de grands fonds : espadon, dorade rose, sabre… Un territoire de pêche leur est réservé en aire protégée à partir de 1 mille nautique des côtes tandis que les « non résidents » doivent repousser leurs cales à 3 milles de la même zone. On peut noter la présence d’une ferme aquacole originale, projet pilote installé en partenariat avec l’université et géré actuellement par les deux pêcheurs initialement associés au projet. Cette ferme située dans la zone de réserve suit une démarche écologique environnementale. L’activité plaisance accueille quant à elle de nombreux bateaux favorisant ainsi un travail saisonnier d’avril à octobre, renforcée par un petit camping et des locations sur le port offrant un hébergement touristique.
Norbert Chautard
Bonsoir les grandes aventurières des mers qui voguent pour l’avenir de la planète… et amènent leurs contributions à faire évoluer positivement des réponses à ces questions :
– Quelle planète laisserons-nous à nos enfants ?
– Quels enfants laisserons-nous à la planète ?
Et merci pour vos « actus »… SUPER…
De notre côté nous travaillons seulement au bord de mer avec… « la complicité d’ARCHIMEDE» !
Notre projet : « La mer pour tous » se construit à partir du simple constat : la mer est inaccessible en toute autonomie aux personnes à mobilité réduite.
Par contre c’est le seul endroit où ces personnes se trouvent sans « prothèse », en toute liberté…, et se font porter uniquement par l’eau de mer… Merci Archimède… Il n’exclut personne… !!!
Notre projet est de proposer des aménagements accessibles à tous comme une « signature de Gaïa, Poséidon et Zéphyr » qui nous invitent tous entre terre, mer et ciel… Des structures terrestres légères et transparentes, aquatiques et aériennes comme « des petites folies de bord de mer » qui se fondent dans le paysage…. A suivre… (Site : http://www.pozeïa.com)
Au cours de votre expédition, sur ce sujet, si vous trouver des aménagements intéressants, des solutions innovantes… Grand merci si vous pouvez nous les communiquer.
Par ailleurs… je ne comprends pas pourquoi KissKissBankBank me renvoie ma petite contribution pour votre expédition ???
Bon vent… Bonne mer… Inattendues découvertes… Insolites rencontres… Et très bonne continuation.
Bien amicalement.
Norbert